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San Damiano — Témoignage Je suis un miraculé de la Madone des Roses

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Message  Admin Sam 7 Juil - 19:48


San Damiano — Témoignage
Je suis un miraculé de la Madone des Roses

STELLA MARIS 483 SOMMAIRE

Livres sur San Damiano


Ce mois de septembre 2011 nous nous souvenons du départ au Ciel de Mamma Rosa voilà 30 ans (5 septembre 1981). Trente ans durant lesquels les grâces ont continué de pleuvoir à San Damiano, parce que la Madone des Roses a promis d’être toujours là au Petit Jardin du Paradis, pour accueillir et recevoir les demandes de ses enfants. Le jour de son décès, Mamma Rosa, encore présente de corps, intercédait déjà du Ciel et donnait un magnifique signe. Voici un beau récit extrait du livre d’Alain Surdez: Témoignages San Damiano, vol 2:


En novembre 1979, j’assurais en nocturne le compte-rendu d’un spectacle comique, car je suis journaliste et je crois bien que c’est une des seules fois où j’ai tant ri. Je me suis donc couché cette nuit-là aux alentours de minuit et demi. Mais vers trois heures du matin, mon épouse fut réveillée par mes gémissements qui se faisaient de plus en plus bruyants. Les douleurs augmentaient au fil des heures, accompagnées d’affreuses nausées.
Mon médecin, puis le cardiologue qui m’avaient examiné la veille (je le vois régulièrement pour une angine de poitrine décelée en 1975) hésitèrent un peu entre infarctus et pancréatite aiguë. De rapides examens sanguins confirment la seconde hypothèse et je fus admis d’urgence dans une clinique de Saint-Etienne. Mon dossier commençait à s’épaissir puisqu’on m’y avait déjà opéré en 1960 d’un ulcère au duodénum, puis d’un diverticule en 1969. Cette fois, la vésicule était à l’origine de la pancréatite et on opta pour l’ablation. Je retrouvais mon domicile un mois plus tard pour une sérieuse convalescence. Un trimestre passa et, malgré les conseils de prudence des médecins, je reprenais mes occupations professionnelles, un travail que j’avais porté à la hauteur du sacerdoce, car le journalisme, le «vrai», en est un!
Cependant, la forme baissa au fil des jours, les matinées étaient de plus en plus pénibles et le dimanche 10 août, je n’étais plus guère à la fête: occlusion intestinale, infarctus, peut-être nouvelle pancréatite, tels étaient les doutes des médecins. Je fus hospitalisé d’urgence; il s’agissait bien d’une nouvelle pancréatite, dans une forme sérieusement compliquée. Le chirurgien qui me connaissait bien, et pour cause, décida d’intervenir à nouveau le 29 août. Après avoir enlevé des kystes au pancréas, il ne cacha pas à mon épouse la gravité de mon état. Il ne m’accordait que quelques jours à vivre. Le 16 septembre, il fallut repasser en salle d’opération pour une lourde intervention qui se solda par l’ablation des trois-quarts du pancréas. Rien n’était cependant réglé, loin de là, car les états comateux alternaient avec des poussées de fièvre et de multiples symptômes aussi divers que déroutants, amenuisant de jour en jour tout espoir. Tout allait de plus en plus mal; les visites étaient réduites au minimum et, entre deux comas, j’entrevoyais ma fidèle épouse qui égrenait des dizaines de chapelet, ce qui m’exaspérait, mais je ne le lui montrais pas. Ce n’est que bien plus tard, après plusieurs mois de réanimation, que je lui ai avoué mes sentiments, lorsque je la voyais prier ainsi à mon chevet: «Je n’étais quand même pas mourant!» ...du moins je le pensais. Un jour cependant, quelque chose m’avait alerté sur la gravité de mon état. J’avais en effet distingué un costume gris au fond du placard situé en face de mon lit, lorsque les infirmières l’ouvraient. J’étais pourtant à peu près certain d’être entré en clinique avec un costume d’été de couleur beige. Il devait y avoir un problème. Etait-ce l’habit du dernier voyage? J’étais dans une extrême faiblesse, cela malgré des soins constants et énergiques, une veille de tous les instants et tout en étant entouré d’instruments très sophistiqués. J’étais bardé d’électrodes et de fils. La science semblait tenue en échec et à certains moments, tous ses efforts paraissaient inutiles. Durant cette période, je m’offrais le luxe de deux septicémies, d’une embolie pulmonaire, une perforation de l’intestin, nécessitant une nouvelle intervention…

Pour la première fois: l’eau miraculeuse
Les visites étaient pratiquement interdites, mais une cousine, une sainte femme qui se dévoue sans compter pour les malades, vint quand même me voir. Elle apportait à ma femme de l’eau de San Damiano. Mon épouse lui fit remarquer que, dans mon état, toute boisson était strictement interdite. «Si, je t’assure, fais-en lui boire et nous le sauverons.» Et Jeannette, mon épouse, se laissa convaincre. Elle se raccrochait à la moindre lueur d’espoir: seule la Très Sainte Vierge pouvait TOUT… Alors, à l’insu du corps médical, ma femme m’administra de faibles doses de cette eau provenant du puits creusé à la demande de la Madone des Roses, et j’entrais peu à peu dans le jeu de l’espérance: je voyais en rêve ce petit village décrit par ma chère cousine qui m’en parlait presque à chaque visite qu’elle ne manquait pas de me faire, tardivement, le soir… Un village que j’imaginais avec une source très fraîche coulant sous des rosiers géants abondamment fleuris…

Les derniers sacrements
Je présentais tous les symptômes d’un moribond. Le chirurgien, avec ménagement, prépara ma femme à cette éventualité: je ne devais pas passer la nuit. C’était le 20 octobre et la réaction de celle qui inlassablement veillait sur moi depuis le 10 août fut immédiate: «Docteur, je ne peux pas laisser partir mon mari comme cela»… «Mais oui, mon enfant, vous avez raison», dit-il d’une voix étranglée en s’en allant. Il était 17 heures et l’aumônier de la clinique était introuvable. Ce fut le curé de la paroisse de Notre-Dame du Mas, à Firmigny, qui accepta tout de suite de venir m’apporter les derniers sacrements après la messe du soir… «Si ça pouvait attendre.» L’attente fut longue et pénible pour mon épouse qui égrenait les Ave Maria en passant sur mon front le mouchoir bénit de San Damiano imprégné de l’eau miraculeuse. Le Père Cognet arriva… Quand il sortit de la chambre, il dit à la famille restée dehors: «C’est dommage, vous auriez pu rester avec nous, car il a répondu à toutes les prières et j’ai rarement administré les derniers sacrements dans de telles conditions. Courage!» Cette nuit-là, le téléphone ne réveilla pas ma femme. Lorsqu’elle entra dans ma chambre, le lendemain, elle me trouva rasé de frais!... je réalisai alors que je revenais de très loin. Plus tard, le médecin anesthésiste m’avouera: «Ah! quels soucis vous nous avez donnés. Vous étiez plus souvent de l’autre côté que de celui-là!»
Je pus rentrer à la maison, bien que péniblement, mais avec une foi nouvelle, une nouvelle raison de vivre. On pouvait crier au miracle! Chirurgiens et médecins étaient déroutés.
Entouré de soins attentifs, je réapprenais à vivre et, après plusieurs mois de convalescence, je réussissais à enfiler seul mes chaussettes. Peu à peu, je montais sur les trottoirs, grimpais les escaliers, puis un jour j’ai branché ma batterie et mis ma voiture en route. Merci Sainte Vierge!... La mobilité de mon corps n’était pas revenue entièrement, mais la guérison était nette.

Premier voyage à San Damiano
Je voulais absolument connaître ce lieu… Nous voilà donc arrivés dans ce minuscule hameau, le 5 septembre 1981… il y avait là une foule immense. Tous attendaient de pouvoir entrer dans l’oratoire de Rosa… Instinctivement on se joignit à la file des pèlerins. Quelle surprise! C’était pour faire le tour d’un cercueil recouvert d’une vitre avec quelqu’un dedans: une bonne grand-mère figée par la mort, le visage détendu. Mais alors… C’est peut-être Elle?... Comme ma femme, je bénis le cercueil et je l’embrasse, ce que font également tous les pèlerins. A cet instant, pour ne pas tomber de fatigue ou d’émotion, je suis contraint de m’appuyer sur le cercueil, de la main droite, puis poussés par le flot des visiteurs, nous ressortons par une autre porte en demandant des précisions: «Mais oui, c’est bien Elle!» Mamma Rosa était bien morte ce samedi matin, à trois heures et quart… Nous avons alors décidé de rester jusqu’aux funérailles, prévues le 8 septembre. Le lendemain, à 7 heures, nous voici dans l’église de Centovera, car celle de San Damiano était fermée aux pèlerins, sur ordre de l’évêque de Piacenza.

Miracle sur le cercueil de Rosa
Soudain, pendant la messe, je m’aperçois que je me suis rasé sans difficulté aucune et après l’office, avec ma femme, nous constatons qu’un nouveau signe s’est manifesté: en effet, depuis mon «retour à la vie», chaque matin, il me fallait faire de nombreux exercices, durant un bon quart d’heure, pour remuer peu à peu les doigts, en particulier ceux de la main droite atteinte d’arthrose depuis mes comas… Ce matin-là, à l’hôtel, je me suis levé normalement. Je me suis rasé comme autrefois et ma main droite fonctionnait sans aucune difficulté, sans raideur. Aujourd’hui, je peux en parler ouvertement: mes doigts fonctionnent normalement. Ce sont ceux de la main droite, celle qui a touché le cercueil de Mamma Rosa. Le médecin et le kinésithérapeute qui me soignent restent perplexes. Alors, n’est-ce pas par l’intercession de Rosa une confirmation de la grâce que j’ai reçue en 1981? N’est-ce pas un miracle qui m’a permis de filmer, caméra au poing, des séquences des funérailles de Rosa, qui ont duré plus de trois heures, le mardi 8 septembre, jour où l’on fête la Nativité de la Vierge Marie?
Je ne souhaite qu’une seule chose: que Dieu puisse me donner un jour la joie de voir enfin le triomphe de Notre-Dame des Roses.

G. R. (France)

Littérature:
«Le Message de Notre-Dame des Roses», 236 p. + 32 p. d’illustrations, 13 x 20 cm € 15.– CHF 22.-
«San Damiano - Témoignages», (t. 1) 236 p. + 32 p. d’illustrations, 13 x 20 cm € 14.– CHF 21.-
«San Damiano - Témoignages», (t. 2) 192 p. + 8 p. d’illustrations, 13 x 20 cm € 14.– CHF 21.-




































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