Frère Elie Dieu donne ces signes pour nous ouvrir les yeux
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Frère Elie Dieu donne ces signes pour nous ouvrir les yeux
Frère Elie
Dieu donne ces signes
pour nous ouvrir les yeux
STELLA MARIS 473 SOMMAIRE
Livres sur Frère Elie
Les 6-7 mars 2010 Frère Elie, bien que fiévreux, se rendit en mission à Modane (Italie). A la fin des rencontres, un professeur d’un lycée classique de Fano se présenta à Frère Elie avec une série de questions.
Elles avaient été préparées par ses élèves. Parmi ceux-ci, il y avait de nombreux incroyants, mais tous intéressés par la personne de Frère Elie et désireux de le connaître, au point de demander l’autorisation de venir le rencontrer un jour à Calvi. Frère Elie accepta la visite et touché par cette initiative des élèves, il se rendit disponible pour répondre à toutes les questions.
Quand et comment avez-vous commencé à vivre ce lien profond avec Dieu?
Déjà quand j’étais enfant, j’avais sept ans, je voyais les anges virevolter autour de moi. J’ai eu la vocation enfant. Je jouais toujours avec mes frères, je fréquentais le patronage et le dimanche l’église. Quand ensuite arrivait la période du carême, j’étais toujours mal, j’étais toujours à l’hôpital. Les docteurs ne savaient même pas ce que j’avais, ce qui m’arrivait. Ils disaient à ma mère: «Votre fils va mourir si vous le reprenez à la maison.» Mais le Samedi Saint, après l’angélus, j’étais bien.
Et vous réussissiez à comprendre ce qui vous arrivait?
Je ne savais rien, simplement, je souffrais, j’étais mal.
Quel a été votre état d’âme quand les stigmates sont apparus?
Ils sont apparus quand je suis entré au couvent et que j’étais au noviciat des capucins. Je ne savais pas non plus ce que c’était. Il me semblait que c’était le feu de saint Antoine. Sous le côté, j’avais un signe rouge, les poignets me brûlaient.
Pourquoi un serviteur du Seigneur doit-il subir cette souffrance des stigmates?
Parce que l’image de Jésus-Christ est l’emblème de la souffrance.
Pourquoi Dieu a besoin de la souffrance?
La souffrance est nécessaire, parce que Dieu a été oublié et personne ne va plus à l’église. Si Dieu nous donne ces signes, il le fait pour nous ouvrir les yeux. C’est à nous de voir qu’Il existe, qu’Il est vivant, qu’Il est vrai!
Je me demande si, au lieu de la souffrance, Dieu donnait la grâce. Peut-être que l’homme réussirait à croire plus facilement en sa puissance, en sa bonté. Tous, nous recevons la grâce, mais nous ne voyons pas sa puissance, parce que nous recherchons autre chose, nous voulons toujours voir quelque chose de plus. Nous ne voyons pas la réalité de Dieu. Nous voyons ce que nous voulons voir, mais nous ne voyons pas ce qu’il y a à voir. Si je suis fils de Dieu, je peux voir. Si je suis chrétien et que je vais avec sérénité à la messe avec ma famille, avec mes amis, alors je peux écouter sa Parole et comprendre.
Par contre, si on est chrétien, il arrive aujourd’hui qu’on soit tourné en dérision. Ce sont des actes graves. La dérision est un acte grave contre Dieu. Par exemple, quel sens y a t-il à retirer les crucifix des écoles? Voulons-nous peut-être aussi supprimer toutes les fêtes chrétiennes? Voulons-nous retirer (le repos) tous les dimanches? Voulons-nous oublier que nous sommes en l’année 2010, parce que le Seigneur est né voilà 2010 ans?
Le calendrier de notre vie, c’est Dieu qui l’a fait; l’homme ne l’a pas fait. C’est cela que beaucoup ne parviennent pas à comprendre. Ils voudraient transformer les travailleurs, les étudiants en simples machines! Le temps, l’univers, ce n’est pas le big bang qui l’a fait. Le monde, c’est Dieu qui l’a créé et il a créé le septième jour pour faire la fête chez soi, à l’église, pour le louer, le remercier, et l’aimer.
Votre don manifeste cette proximité avec Dieu: est-ce une qualité que tous peuvent expérimenter, ou bien est-ce une grâce que Dieu concède à quelques personnes?
Moi, je n’ai rien demandé, le Seigneur choisit et le Seigneur fait. Je ne m’attendais à rien de cela. En psychanalyse et en psychiatrie, on pense que le malin n’existe pas et que les cas de possession diabolique sont en réalité une forme de maladie mentale. Il existe! Il existe! Le diable existe! Il nous attend dehors, toujours au passage. De mon point de vue, ce sont les personnes qui ne nous croient pas qui sont des malades. Elles n’ont pas la foi, elles n’ont pas Dieu dans le coeur. Le Seigneur donne la croix à quelqu’un qu’il choisit lui, pour supporter les attaques du malin. Il choisit quelqu’un qui a la foi.
Et les exorcismes? Il faut savoir bien évaluer les individus qui se disent possédés. Parfois ce sont des malades mentaux qui croient être possédés. Ces personnes ont des problèmes et elles se croient victimes du démon. D’autres fois nous pouvons parler de vraies possessions. Moi, j’ai vu des personnes qui se soulevaient du sol, même jusqu’au plafond et beaucoup peuvent témoigner de ces faits. Ces possédés avaient les bras qui se contorsionnaient d’une façon incroyable, la langue s’allongeait d’une manière exagérée jusqu’à la
poitrine et les yeux se retournaient complètement en arrière. Les premières fois que j’ai vu ces choses j’ai eu peur, mais le Seigneur m’a donné la force, la sérénité, il m’a enlevé la peur et j’ai cherché à aller de l’avant. Le malin se présente à l’homme, parce que beaucoup l’incitent; ils font des séances de spiritisme, ils font des messes noires pendant lesquelles ils font des pactes avec le malin. Si on ne va pas le taquiner, on n’y pense pas; si la pensée de Dieu est avec moi, je suis sûr et certain que rien de mal ne pourra m’arriver.
Il ne faut pas faire le mal. Toutefois le malin est toujours présent, même dans la société, par exemple à la télévision. Aujourd’hui, il est si difficile de voir un beau film. Il n’y a rien. Il y a seulement nudité et vulgarité. Ce sont des choses qui donnent le dégoût.
Qu’est-ce que c’est l’au-delà, selon vous, qu’est-ce qu’il y a? C’est le passage. A côté, il y a tout! Là, il y a les morts, mais en réalité les morts ce ne sont pas eux, c’est nous. Quand l’âme quitte la dépouille mortelle, elle se retrouve devant Dieu. Quand Dieu nous rencontre, il nous demande: «mon frère, ma soeur, parle-moi de toi, je voudrais te comprendre.» Lui, il ne nous juge jamais: c’est ça la beauté de Dieu, parce qu’il est grand et miséricordieux. Nous, au contraire, nous pointons toujours le doigt pour juger le prochain. L’au-delà est sérénité, béatitude, ce que nous n’avons pas ici! La sérénité n’existe pas sur la terre. On pourrait aussi bien vivre sur la terre, mais le problème est que la vie est devenue frénétique, nous cherchons trop de choses, nous voulons trop de choses, nous avons trop d’ambitions inutiles et nous gaspillons la vie en choses stupides. Pensons aux jeunes qui meurent sur la route après une soirée en discothèque, à ceux qui se droguent. Pour ceux-là, la mort, c’est leur choix. Qu’ont-ils compris de la vie, ces jeunes? Rien! Ces jeunes pensent être prêts pour demain, pour le futur… Ils croient savoir beaucoup de choses, mais en réalité ils ne savent rien. Cette étape qu’ils cherchent en plus ne leur permet pas de comprendre vraiment la vie.
Récemment on a fait toute une histoire de prédictions autour de la prochaine arrivée de terribles cataclysmes. Je pense à ce qui se dit sur 2012 à propos du calendrier Maya ou à ce que disent les voyants de Medjugorje, ou à ce que disait Padre Pio… et il y a aussi beaucoup d’autres personnes qui parlent de l’imminence d’une terrible épreuve qui s’appliquerait sur l’humanité. Qu’en pensez-vous?
Nous le voyons déjà maintenant: il suffit de penser aux tremblements de terre qui sont toujours plus fréquents et forts, mais pour sûr, ce ne sera pas la fin du monde! Absolument pas, parce que le Seigneur ne l’a jamais dit.
Que pensez-vous des autres religions? Beaucoup aujourd’hui parlent de conflits entre les diverses traditions religieuses. Qu’en pensez-vous?
La clef des conflits est toujours la même: mon Dieu est différent du tien. Mais c’est une idée fausse, parce que Dieu est toujours et uniquement un, indépendamment de la façon dont on l’interprète. On peut l’appeler de diverses manières, lui donner les noms que l’on voudra, mais Dieu est toujours unique.
Mais par exemple, lesmusulmans disent que le Christ n’est pas du tout Dieu, ils soutiennent qu’il est simplement un messager. On comprendra que sur ces bases théologiques une confrontation doctrinale et de foi est difficile pour un catholique?
C’est leur interprétation. Les musulmans devraient avoir le respect du pays qui les a accueillis. Je les respecte et eux devraient respecter les traditions religieuses du pays où ils se trouvent. Je respecte leur Dieu, parce qu’il est comme mon Dieu.
Pour l’homme aujourd’hui, il est très difficile de parler de foi, parce que tous attendent une vérification scientifique qui apporte la preuve de
chaque affirmation. Vous, que diriez-vous à celui qui n’arrive vraiment pas à croire et à avoir foi dans le Seigneur?
Le jour où l’homme mourra et, enterré, se trouvera à côté de Dieu, la preuve, il la trouvera en un instant. Même ceux qui ne croient pas, même les athées verront le Seigneur. Et là ils auront la possibilité de comprendre. A qui d’autre pourraient croire les non-croyants?
Par exemple à la science.
La foi, on l’a ou non. L’athée est aussi un enfant de Dieu qui cependant n’a pas eu une éducation juste, il n’a pas eu une formation religieuse. Ce n’est pas de leur faute s’ils n’ont pas compris pourquoi ils se trouvent ici sur la terre.
Pourquoi le Seigneur a t-il fait un tel chemin? Il est allé finir sur la croix par la faute de tous, à cause de nos erreurs. Pourtant, à la fin, cet homme a dit: «Père, pardonne-leur, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font.» Cela veut dire qu’il nous a aimés, il nous aime. Et cet amour est foi et bonheur!
Pour les personnes qui souffrent, c’est difficile de croire en ce bonheur qui vient de la foi dont vous parlez. Pensez par exemple à un malade en
phase terminale.
Pour les personnes qui ne veulent pas croire, c’est difficile de comprendre tout ça. Au contraire, celui qui a la foi dit: «Seigneur, fais de moi ce que tu veux!» Face aux souffrances de la vie qui, parfois, nous frappent, c’est difficile d’être heureux, mais si on est chrétien, alors on peut être courageux.
Il ne faut jamais perdre l’espérance. Il faut prier et se confier au Seigneur avec confiance. Lui, il nous aime; il n’envoie pas de maladie. Aussi, devant les souffrances, il ne faut pas oublier que tant qu’il y a la vie, il y a l’espérance de la vie, jusqu’à l’ultime moment! Je dois toujours donner l’espérance, cette étincelle, cette joie, cette force, ce sourire. Sourire!
Moi aussi, j’ai perdu un jeune neveu. J’ai aussi perdu un autre neveu et un autre membre de la famille à cause d’une tumeur. Que devais-je dire à ma soeur? Que Dieu punit? Non, les maladies, nous les avons tous, elles se développent plus ou moins. Il y a aussi d’autres choses qui ne nous plaisent pas. Il faut savoir accepter tout cela. C’est la vie! Les bons chrétiens cherchent à dépasser leurs épreuves.
L’athée scientiste et matérialiste devant ces choses répliquerait en disant que la foi est désarmée devant certains maux. Il dirait que la science cherche au moins à faire quelque chose, contre par exemple le cancer.
La science jusqu’à maintenant n’a guéri personne de la souffrance et de la mort, parce que la science arrive là où l’homme veut, mais ne peut jamais arriver où Dieu veut.
La foi en Dieu est bonheur? Etes-vous heureux?
Oui. Et comment! Je suis très heureux, je suis serein, je suis joyeux avec ma famille qui s’agrandit… ma congrégation est toujours plus grande. D’ici peu nous serons 13! La foi, la sérénité, nous devons la transmettre. Si nous ne sommes pas heureux, quelles sortes d’hommes sommes-nous? Le Seigneur nous a transmis la sérénité et la joie! Parler de l’Evangile est une grâce de Dieu.
Merci pour cette rencontre.
Merci à vous.
Fiorella Turolli in Angeli et Arcangeli mai-juin 2010 p. 20-22.
Littérature:
«Frère Elie, charismes et stigmates (tome 1)» Une mission dans le sillage de Padre Pio, Fiorella Turolli, 216 p., 14,5x22 cm Euro 15.– CHF 22.50
«Frère Elie des Apôtres de Dieu (tome 2)» Première fondation, Fiorella Turolli, 312 p., 14,5x22 cm Euro 19.– CHF 30.–
«La Divine Providence et Frère Elie, Apôtre de Dieu (tome 3)» Fiorella Turolli, 480 p. + 32 p. d’illustr., 14,5x22 cm Euro 24.– CHF 39.–
«Le Coeur de notre Mère» Alan Ames, 346 pages, 13x20 cm Euro 18.– CHF 28.–
«Salaam Shalom» Alan Ames, 192 pages, 13x20 cm Euro 14.– CHF 21.–
«Histoires d’Amour» Alan Ames, 184 pages, 13x20 cm Euro 14.– CHF 21.–
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