Mirella Pizzioli Tu sais, maman… d’ici un mois, je m’en irai…

Mirella Pizzioli
Tu sais, maman… d’ici un mois, je m’en irai…
STELLA MARIS 474 SOMMAIRE

Livres de Mirella Pizzioli


Encore une fois, le Ciel nous surprend; encore une fois, étonnés et pris d’émotions, regardons vers le Ciel; encore une fois, la vie sur terre s’immerge dans la vie de l’Esprit…

Je reçois dans mon studio une dame affable. Elle s’assoit devant moi. Elle est jeune; ses yeux sont tristes. Elle me sourit doucement… Même si tant de personnes sont passées dans mon studio depuis tant d’années, je suis saisie par la douleur. Tandis que j’avance mes mains pour caresser les siennes, à l’improviste, un bambin d’environ trois ans s’approche de nous. Il est si beau! Ses grands yeux sont pleins d’une douceur sans fin… Il sourit. Il regarde la jeune femme assise devant moi et je comprends que c’est sa maman. Il a dans la main un petit seau, comme ceux qu’utilisent les enfants au bord de la mer. Il s’accroupit et, de ses belles petites mains, il commence à ramasser des petits cailloux qui se trouvent là, dans un jardin où il est. Une à une, il met ses cailloux dans son petit seau et, tout content, quand il est plein, il le porte vers la porte ouverte d’une maison, avec la joie de le montrer à quelqu’un que je ne vois pas… Comme toujours depuis bientôt 25 ans désormais, ma participation est totale: joie… émotion… délicatesse… aimable gentillesse dans le devoir de communiquer ce que le Seigneur, dans son infinie miséricorde, me permet de vivre… Je serre plus fort ma petite croix entre mes mains et je raconte…

La jeune dame pleure… en silence… Sa douleur est immense. Elle porte ses mains à son visage et les larmes descendent sur son chemisier blanc.
Quand la douleur est trop grande, il n’y a plus de pudeur; on ne peut cacher ses larmes… Je reste silencieuse… la maman pleure. Le bambin a une petite fleur dans les mains…
Peu après, la maman sèche ses larmes et me montre la photo d’un merveilleux bambin… Quel bel enfant… souriant! C’est le même bel enfant souriant qui tient une petite fleur dans ses mains et qui ramasse des petits cailloux… La maman se lève, elle veut m’embrasser… elle veut que je l’embrasse… Son visage s’illumine d’une lumière qu’il n’avait pas avant. Une prière lui monte spontanément du coeur, elle remercie le Seigneur… D’une voix feutrée, elle me chuchote une histoire douce et émouvante:
«Un mois avant son départ de la terre… Maxime jouait dans sa chambre… Ce qui m’a surpris c’est qu’il avait fermé la porte de la chambre de lui-même… je l’entendais rire… courir… Je ne sais comment l’expliquer… mais j’ai eu la sensation qu’il n’était pas seul… Je ne me sentais pas le droit d’ouvrir la porte pour ne pas «violer» son intimité. Cela non plus je ne sais l’expliquer… Tout cela était si étrange… J’avais la nette sensation que quelqu’un était avec lui et qu’il ne m’était pas permis d’entrer.
Tout a commencé quelques jours après, quand un matin, tandis que je l’habillais, Maxime m’a dit:
«Tu sais, maman, tu n’es plus ma maman, mais tu ne dois pas te faire de soucis… moi, d’ici un mois, je m’en irai, mais tout ira bien… Et bientôt un autre petit bambin arrivera et prendra ma place…»

Il était sérieux, incroyablement sérieux; je ne le reconnaissais presque plus et je ne comprenais pas… ou peut-être que je ne voulais pas comprendre… Et cela s’est bien répété trois fois. Exactement un mois après, au matin du 20 avril, je me suis réveillée avec une étrange sensation… dans un état d’âme que je n’avais jamais connu avant… J’ai pensé avoir un cauchemar… mais… en même temps, j’avais une grande paix… Je n’ai pas les mots pour mieux vous l’expliquer… Maxime s’est réveillé après moi et, étrangement, il était très calme… Il ne l’était quasiment jamais! Vers neuf heures du matin, un de ses petits amis est venu le chercher pour aller jouer dans le jardin… J’ai fini de l’habiller. Je lui ai donné un baiser et ils sont sortis tous les deux. Je me suis mise à faire mon ménage, quand, à l’improviste, et sans que je puisse me contrôler, j’ai commencé à pleurer… Je pleurais et je me demandais ce que j’aurais fait si j’avais perdu mon Maxime. Oui, Mirella… cette même matinée, Maxime et son petit ami sont «partis» pour un long voyage…
Là, nous les avons cherchés toute la journée… tous les habitants du village… les carabiniers… Un hélicoptère les a découverts au fond d’une cascade…
Je sais avec certitude qu’ils sont morts à 10h du matin, parce que tandis que j’allais justement vers le lieu de l’accident et que j’appelais «Maxime… Maxime…», j’ai entendu avec une absolue clarté sa voix qui m’a demandé: «Mais où es-tu?» A ce moment là, j’ai compris que mon Maxime et son petit ami avaient quitté la terre… Un autre fait étonnant est arrivé trois jours avant son départ… J’étais allée travailler et une cousine était à la maison pour s’occuper du bambin. Maxime adorait les fleurs… et ce matin-là, il en avait cueilli un grand bouquet…

Ma cousine… c’est ainsi qu’elle me l’a raconté… lui a demandé si toutes ces fleurs, c’était pour sa maman. Mais Maxime lui a répondu: «Non, elles sont pour Jésus, parce qu’il est très gentil avec moi…» Au village, il y a une petite chapelle et Maxime a voulu y porter ces fleurs en insistant pour les mettre dans le bénitier. La nuit du drame, les deux petits corps ont été portés justement dans cette chapelle…! Le jour suivant leurs funérailles, le matin vers cinq heures… et cela non plus, je ne parviens pas à l’expliquer, mon corps dormait, mais mes sens étaient totalement éveillés… j’ai très bien vu mon Maxime avec un homme que je voyais de dos… un homme avec des cheveux longs sur les épaules, qui lui parlait en lui faisant voir beaucoup de choses… j’ai saisi et voulu l’appeler «son papa du Ciel»… Voilà Mirella… c’est mon histoire et celle de mon Maxime… Malgré ma douleur, je remercie le Seigneur pour les grâces qu’il m’a données… je n’en suis pas digne, mais j’espère que sa miséricorde me guidera toujours vers sa lumière avec amour… paix… malgré mes larmes… Je veux aussi te remercier, Mirella, pour me permettre d’avoir un «pont» à travers toi… vers le Ciel et les créatures qui sont au Ciel par la grâce et la volonté de Dieu...
Je te souhaite toute la joie avec laquelle tu as rempli mon coeur… Je sais que ta mission n’est pas facile… que Dieu te bénisse… Mon enfant jouait tous les matins dans le jardin, et tous les matins, il remplissait son seau de petits cailloux pour les porter à sa grand-mère… Moins d’une année après le départ de Maxime au Ciel, un petit frère est né…»
L’histoire de ce bambin et de sa maman, elle l’a signée de ses nom et prénom et j’ai été autorisée à la publier… Chers amis… encore une fois… le coeur plein d’émotions et d’amour, inclinons la tête devant l’infinie bonté et miséricorde de Dieu… Je vous embrasse tous et que Dieu vous bénisse…

Votre Mirella

Livres de Mirella Pizzioli:
«Porte ouverte sur l’au-delà (tome 1)» La mort n’existe pas!, 160 pages, 13x20 cm euro 10.– CHF 16.–
«Porte ouverte sur l’au-delà (tome 2)» Témoignages de vivants de l’au-delà, 144 pages, 13x20 cm euro 10.– CHF 16.–
«Jésus, Lumière du monde» Communications du Ciel dictées à Mirella Pizzioli, 294 pages, 13x20 cm euro 15.– CHF 24.–
«Rabbi, où habites-tu?» Il leur dit: «Venez et vous verrez!» 176 pages, 13x20 cm euro 14.– CHF 23.–.








Copyright © 1999 - 2010
Conformément aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle, tous les textes et illustrations sont protégés par le Droit d'Auteur.
EDITIONS DU PARVIS - STELLA MARIS - 1648 HAUTEVILLE / SUISSE.
Tél.: 0041 (0)26 915 93 93 FAX: 0041 (0)26 915 93 99 E-MAIL [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

PAGE D'ACCUEIL PARVIS // STELLA MARIS