Prophètes et Apôtres - permission Editions du Parvis
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Gulshan Esther - une pakistanaise guérie par Jésus

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Gulshan Esther - une pakistanaise guérie par Jésus  Empty Gulshan Esther - une pakistanaise guérie par Jésus

Message  Admin Dim 8 Juil - 4:14






Gulshan Esther au cours d ’ une conférence
Ce livret est diffusé dans le cadre de la Nouvelle Evangélisation, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes. C’est un témoignage exceptionnel, extrait d’une vidéo de sa conférence donnée le 10 février 1999 à La Chaux-de-Fonds, à voir sur internet.

J ’ai vu Jésus-Christ,
Il m’a guérie !








L ’extraordinaire histoire
de Gulshan Esther






« Je suis née dans une famille musulmane du Pakistan ; bébé j’étais une enfant normale. Ma mère est décédée quand j’avais 6 mois. Une gouvernante s’est occupée de moi. Un jour, j’ai eu la fièvre typhoïde qui a évolué en polio mais la maladie s’est aggravée de plus en plus car la personne qui s’occupait de moi ne l’a pas fait convenablement.
Un jour alors que mon père est venu me voir, la nourrice a dit à mon père que le côté gauche de mon corps ne fonctionnait plus du tout. Mon père m’a alors emmenée chez le docteur pour suivre un traitement. Mais aucun des médecins que j’ai rencontrés n’a pu me guérir au Pakistan.
Alors que j’avais 14 ans, mon père m’a emmenée en Angleterre. Quand un docteur m’a examinée, il a dit à mon père qu’aucun médicament ne pourrait me redonner de la chair (je n’avais pas de chair). Il ne restait plus que l’issue de la prière. Alors mon père a décidé de m’emmener à La Mecque et à Médine pour un pèlerinage, particulièrement pour que l’on prie pour moi, pour ma guérison.
Quand nous sommes allés à La Mecque, on a pratiqué toutes les coutumes qu’il fallait faire, puis on m’a fait prendre un bain spécial d’eau sainte, d’eau sacrée mais rien n’a changé. Je ne pouvais ni me lever, ni m’asseoir, ni marcher. Deux personnes s’occupaient de moi 24 heures sur 24. Puis nous sommes retournés au Pakistan. Ma famille avait eu de l’espoir mais quand elle a constaté qu’à mon retour rien n’avait changé, elle n’a rien dit. J’avais alors perdu toute espérance de guérison. Mais je continuais malgré tout à prier 5 fois, jour et nuit. Je jeûnais pendant le mois du Ramadan. Et pendant des années j’ai continué ainsi car j’étais très « ancrée » dans l’islam, personne ne pouvait me faire quitter l’islam. Mon père m’avait tout enseigné concernant l’islam.
Deux ans plus tard, mon père est soudainement décédé. Et le jour où il est décédé, j’ai pleuré toute la journée et toute la nuit dans ma chambre, j’ai demandé à Allah : « donne-moi la mort, je ne peux plus vivre dans ce monde sans mon père. Parce que tu as pris ma mère et aujourd’hui tu prends mon père. Allah, je suis déjà à moitié morte, alors ne me laisse pas dans cette situation. Prends-moi ! » Et je pleurais, je pleurais, je n’arrivais pas à dormir de la nuit. A 3 heures du matin, j’ai entendu une voix et cette voix m’a dit : « Ne pleure pas, je te garderai en vie. » C’était une voix tellement douce, tellement humble, tellement belle. Cette voix m’a dit encore: « Lis ce qui me concerne, dans le Coran, dans la sourate de Marie, lis dans le Coran ce qui est écrit sur qui donne la vue aux aveugles, guérit les malades, ressuscite les morts. Je suis la Parole de Vie, l’Esprit de Dieu, et Je viens bientôt, Je suis. ». J’étais tellement heureuse d’entendre cela ! Alors ce jour-là j’ai demandé à ma servante de m’apporter le Coran. Parce que je lisais toujours mais sans vraiment bien comprendre. J’ai pu avoir un Coran en langue ourdou et j’ai lu exactement les mêmes versets que cette voix m’avait annoncés. J’ai eu un message dans le Coran : « Le Fils de Marie est celui qui guérit, il guérit les malades, il ressuscite les morts, il donne la vue aux aveugles, il est la Parole de Dieu, et il va bientôt venir. ». J’étais tellement heureuse de lire cela !
J’ai commencé à prier au nom du Fils de Marie qui était celui qui pouvait guérir, qui pouvait me guérir. J’ai prié pendant 3 ans. Mais au bout de ces 3 ans, j’en avais assez et j’étais énervée parce que j’étais toujours dans le même état, sur mon lit.
Alors le 8 Janvier 1971, à 3 heures du matin, je me suis levée et j’ai prié : « écoute, regarde, Fils de Marie, cela fait 3 ans que je prie en ton nom, tu es celui qui guérit, mais je suis toujours dans le même état. » Pendant que je disais ces paroles, la pièce a été remplie d’une lumière éclatante. J’ai vu la lumière et j’ai été effrayée. Je me suis recouvert la tête mais la lumière était de plus en plus forte. Alors j’ai commencé à découvrir un peu ma tête pour voir d’où venait la lumière et j’ai vu treize personnes qui étaient là, brillantes, tout près de mon lit. Quand je les ai vues, j’ai eu encore plus peur parce que la porte de ma chambre était fermée, mes fenêtres étaient fermées ! J’ai dit à Allah : « Qui sont ces gens ? D’où viennent-ils ? » Allah n’a jamais répondu. Puis celui qui était au milieu des treize a commencé à parler : « Je suis Jésus-Christ Emmanuel, le Fils de Dieu. Depuis trois ans tu pries en mon nom, maintenant je suis là devant toi ; lève-toi et viens vers Moi. » - J’ai dit à Jésus : « mais je ne peux pas, je n’y arrive pas parce que je suis infirme et personne ne peut m’aider à m’approcher de toi ! » Jésus a dit encore : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Personne ne vient au Père que par Moi. Lève-toi et viens vers Moi ! » Puis j’ai vu à travers ses mains une lumière qui est venue vers moi. Et d’un seul coup, j’ai senti une force, une puissance et la chair a poussé sur mon corps. Je me suis levée du lit, je me suis approchée de Jésus. Je me suis agenouillée à ses pieds et là j’ai remarqué que les pieds des personnes ne touchaient pas le sol, ils étaient au-dessus du sol. Alors Jésus m’a aidée à me lever, Il m’a bénie avec sa main, et la lumière est revenue sur moi. Mes vêtements qui étaient verts sont devenus blancs comme ceux que je porte maintenant, à travers Sa lumière glorieuse et brillante. Mes chers frères et sœurs, avant qu’Il m’ait guérie, tout mon côté gauche n’était qu’un petit os tout fin, cette chair c’est ce que Jésus m’a donné. Puis Jésus m’a dit : « Je te sauve de tes péchés, Je te donne le Salut et la Vie éternelle et ces vêtements blancs, garde-les sans tache. Maintenant tu es mon témoin, va vers mon peuple. Mon peuple c’est ton peuple. Tu vis parmi mon peuple, dis-leur de se préparer car je viens bientôt. Et maintenant tu vas prier ceci. » Et Jésus m’a enseigné le Notre Père. J’ai répété après Jésus puis Il a dit : « Amen ». Au même moment les douze autres ont dit « Amen ». Jésus m’a dit alors: « N’aie peur de personne, tu vis parmi mon peuple qui est dans toutes les nations et tous ceux qui accepteront ce message et m’accepteront seront sauvés et recevront le Salut. Tu vas vivre avec Moi, sois fidèle ! Où que tu ailles, je serai avec toi. » Ensuite j’ai vu Jésus s’élever avec les douze autres personnes et disparaître de ma vue. Ma chambre est redevenue normale mais j’étais là, debout sur le sol ! Il y avait 19 ans que je n’avais pas pu me lever ni m’asseoir et j’avais maintenant des vêtements blancs. Mes paupières sont devenues très lourdes à cause de la lumière tellement brillante et glorieuse. Quand je porte ces lunettes teintées, je peux ouvrir les yeux, mais sans ces lunettes, je ne peux pas les ouvrir. Alors j’ai commencé à marcher dans ma chambre et j’ai marché, marché ; je ne me suis jamais assise parce que j’étais vraiment heureuse de pouvoir marcher après 19 ans ! Je marchais, marchais dans la pièce quand, à 4 heures, ma tante est venue avec un vase d’eau pour que je me prépare à la prière. Derrière la porte elle entendait des pas dans ma chambre et elle m’a dit : « Mais Gulshan, qui marche dans ta chambre tôt le matin ? » Je lui ai répondu : « Mais, ma tante, c’est moi ! » Elle m’a répondu : « Mais ce n’est pas possible, tu ne peux pas marcher, tu es infirme ! Aucun médicament ne peut te guérir ! » J’ai dit : « C’est vrai. S’il te plaît, ma tante, viens me voir ! » Elle avait trop peur
d’ouvrir ma porte, alors c’est moi qui lui ai ouvert et elle m’a vue habillée de blanc, je marchais dans la pièce. Elle est entrée tout doucement, pleine de crainte et elle me regardait alors que je marchais dans la pièce, elle m’a demandé : « Comment as-tu été guérie ? »
Alors, je lui ai tout raconté depuis le début : comment j’avais entendu cette voix, comment j’avais prié pendant 3 ans, et comment Jésus était venu avec ses douze disciples dans ma pièce. Je lui ai dit que Jésus est vraiment le Fils de Dieu , qu’Il est la Vérité, le Chemin et la Vie ; qu’Il m’a sauvée de mes péchés, qu’Il m’a donné le Salut et la Vie éternelle et qu’Il m’a enseigné le Notre Père et qu’Il m’a dit d’aller vers son peuple pour lui dire de se préparer pour Lui, que je suis son témoin .
Ma tante m’a dit : « Tout va bien. Mais tu sais ici au Pakistan, il n’y a pas de chrétiens. Ces gens-là, les chrétiens, ne vivent qu’aux Etats-Unis et en Angleterre, et tu en es très loin. Qui te fera aller là-bas? Ton témoignage, tu devras le donner aux pauvres quand ils viendront dans ta maison. Tu diras aux pauvres que le prophète de Dieu t’a guérie mais ne parle jamais de Jésus Christ, sinon tes frères vont te tuer. » J’étais triste, j’ai prié Jésus : « Mais où est ton peuple ? Qui est ton peuple ? Comment puis-je aller vers ton peuple et témoigner sans savoir qui est ce peuple ? »
Le lendemain, ma tante a appelé mes frères et sœurs à la maison. Ils ont fait une grande fête, ils ont célébré ma guérison mais ils n’ont jamais parlé de Jésus-Christ.
Mais moi, chaque jour, je continuais à prier Jésus : « Jésus, montre-moi où est ton peuple ? » Et Il a entendu ma prière.
Au bout d’une semaine, le 15 janvier 1971, à 3 heures du matin je me réveille et je prie : « Jésus, montre-moi où est ton peuple. Comment puis-je aller vers ton peuple ? S’il te plaît, Aide-moi ! » Après avoir prié, j’ai senti un parfum merveilleux dans ma chambre. Je savais par ce parfum que Jésus était dans ma pièce. J’ai ouvert les yeux et j’ai regardé dans ma chambre et là, dans un coin, il y avait une grande lumière et mon Jésus était là, dans la lumière. Il me dit : « Lève-toi, viens vers Moi ! » Je me suis levée du lit et je suis allée vers Jésus. De la lumière Il m’a tendu la main mais ma main et la main de Jésus s’éloignaient, je ne pouvais pas le toucher. Parce que sa main est glorifiée ; je n’ai jamais touché sa main. Mais je sentais une puissance qui me tenait. Et j’ai été élevée du sol. Alors j’ai fermé les yeux et quelques instants plus tard, j’ai senti que j’étais déposée à un endroit très doux, très mou. Une fois déposée, j’ai ouvert les yeux et là je ne peux pas vous expliquer ce que j’ai vu : c’était un endroit merveilleux, je n’ai jamais vu un tel endroit dans le monde ! Et je voyais très loin, partout ! Et partout autour de moi je voyais des gens assis sur un trône. Ils portaient des vêtements brillants et glorieux et avaient des couronnes d’or et de diamants sur la tête ; ils regardaient tous Jésus et ils chantaient et souriaient d’une manière merveilleuse ! Ils chantaient, c’était tellement beau : « Roi des rois, Seigneur des seigneurs, Dieu Tout-Puissant ! Gloire, Gloire au Seigneur ! Alleluia ! Alleluia ! Alleluia ! » J’étais étonnée. Mais Jésus m’a montré les gens et Il m’a dit : « Voilà mon peuple ; ils sont ici avec Moi et mon Père dans le Ciel ; c’est le Ciel ici. J’ai préparé ce lieu pour Mon peuple, pour ceux qui vivent dans le monde, ceux qui me suivent, qui M’adorent, qui se rassemblent en Mon Nom, ceux qui adorent Mon Nom, qui s’aiment les uns les autres, qui s’aident les uns les autres. Ces gens-là, je les amènerai vers Moi. Et ensuite ils viendront tous ici avec Moi. Il y a une place pour toi ici. Après tu viendras ici si tu vis fidèlement jusqu’à la mort. Alors, n’aie peur de personne. Mon peuple, c’est ton peuple. Tu vis parmi mon peuple et tu témoignes de Mon Nom à toutes les nations. Et partout où tu iras, Je serai avec toi. »
Après cela, mes chers sœurs et frères, j’ai vu deux trônes plus haut. Jésus est allé vers un des trônes et s’est assis sur ce trône. Et à côté de Jésus, il y avait un autre trône avec une lumière glorieuse et brillante et sur ce trône avec cette lumière brillante et glorieuse, je ne voyais pas de forme, je ne voyais personne mais j’ai entendu une voix qui disait : « Voici Mon Fils bien-aimé à qui Je donne toute autorité. » Et je me suis dit que c’était la voix du Père. Puis Jésus m’a montré le visage d’un homme assis par terre qui portait l’uniforme de l’Armée du Salut. Jésus m’a dit : « Regarde bien cette personne, il vit à 15 km de chez toi. Tu vas aller chez lui. Vous allez vous rencontrer et il va te donner une Bible. Je serai partout où tu iras, Je serai avec toi ». Puis Jésus m’a ramenée dans ma chambre. J’étais très heureuse, j’avais vu mon Jésus-Christ. J’avais vu le peuple de Jésus dans le Ciel. J’ai vu l’endroit où j’irai après la mort. J’avais vu la personne qui allait maintenant me donner une Bible. Mais c’était très difficile pour moi de trouver l’endroit où habitait cette personne parce que depuis 19 ans je n’avais jamais marché sur les routes. Alors j’ai commencé à prier : « Jésus, aide-moi ! Guide-moi ! Comment puis-je trouver la maison de cette personne ? » Alors, jour et nuit je priais Jésus et un jour Jésus m’a ouvert le chemin. J’ai demandé à mon professeur : « Est-ce que tu connais une personne qui n’est pas musulmane et qui vit non loin d’ici ? » Mais elle m’a répondu : « Je ne connais personne. » Mais deux jours plus tard elle m’a dit : « Je connais un endroit où des gens disent que des sorciers vivent. » Je lui ai demandé de m’emmener là-bas. Elle m’y a emmenée, elle est restée dehors et moi je suis rentrée dans la maison. Et là j’ai vu exactement la même personne que j’avais vue, elle était assise. Je suis allée vers cet homme et je lui ai demandé : « S’il vous plaît, donnez-moi une Bible ! » Quand il a vu que je portais le voile musulman il m’a dit : « Tu es musulmane, rentre à la maison et lis le Coran. » Parce qu’au Pakistan, les chrétiens ont peur de donner une Bible aux musulmans, ils ont peur des musulmans. Alors je lui ai dit : « Jésus-Christ est le Fils de Dieu ! Le Chemin, la Vérité et la Vie ! Il m’a dit qu’Il est mon Seigneur, Il est mon Sauveur ! Votre Sauveur, votre Seigneur m’a guidée ici. S’il vous plaît, aidez-moi ! » Alors il m’a dit : « Assieds-toi ! » Il est allé dans une autre pièce et quelques minutes plus tard il est revenu avec cette Bible. Elle est en langue ourdou et je l’ai reçue du major de l’Armée du Salut. Il m’a dit : « Emporte cette Bible à la maison. Et si parfois tu n’arrives pas bien à la comprendre, tu viens me voir et je te l’expliquerai. »
J’ai emporté cette Bible à la maison et j’ai commencé à la lire. J’ai lu ce qui concerne le Baptême et j’ai compris que Jésus voulait que je sois baptisée. Je suis donc allée chez la personne qui m’avait donné la Bible, et lui ai demandé : « Pouvez-vous me baptiser avec de l’eau ? » Mais il m’a répondu : « Je ne te baptiserai pas avec de l’eau. Parce que nous n’avons pas de baptistère ici, mais je vais organiser un baptême pour toi dans la ville. On va aller ensemble à Lahore et là-bas tu seras baptisée. »
Fin mars 1971, je suis partie à Lahore avec la famille de cet homme pour être baptisée, et je suis restée à Lahore pendant un mois, et j’ai été baptisée. Après mon baptême j’étais tellement heureuse ! J’allais à l’église, je participais à la Sainte Cène, j’étais vraiment heureuse.
A ce moment-là ma famille a entendu dire que j’étais devenue chrétienne, que j’avais été baptisée et a coupé tout relation avec moi. Il n’y avait alors plus de place pour moi à la maison. J’étais rejetée de ma famille.
Alors le pasteur m’a envoyée dans une école pour aveugles. Je suis arrivée dans cette école d’où j’ai téléphoné à mon plus jeune frère. Je lui ai dit : « écoute, mon frère, maintenant je suis chrétienne et je travaille dans une école pour aveugles. Si tu veux, viens me rendre visite. » Mon frère m’a alors répondu : « Qu’as-tu fait ? Reviens à la maison, reviens à l’islam et oublie tout cela ! »
Je lui ai dit : « J’ai découvert le Chemin, la Vérité et la Vie ! Comment veux-tu que j’oublie mon Jésus ? Lui qui m’a guérie, m’a sauvée, m’a donné la Vie éternelle et m’a promis que j’irai avec Lui au Ciel ! Mon frère, comment puis-je oublier ce Jésus ? Maintenant que je suis dans la Lumière, je ne veux plus retourner dans les ténèbres ! » Mon frère a dit : « J’ai l’impression que tu es devenue folle ! Ma maison est fermée pour toi. Tu es morte pour nous. » J’ai répondu : « D’accord ! La porte de ta maison est fermée pour moi, mais la porte de la maison de mon Père céleste est ouverte pour toujours pour moi ! Je suis morte pour toi mais je suis vivante en Christ pour toujours ! » Puis j’ai raccroché et j’ai continué mon travail à l’école.
J’avais alors du temps pour aller à l’église, pour participer aux réunions de prière et j’étais heureuse. Pendant 2 ans aucun membre de ma famille ne m’a visitée. Mais au bout de ces deux années, mon plus jeune beau-frère est venu me voir et il m’a dit que sa femme (donc ma sœur) était très sérieusement malade et qu’elle voulait me rencontrer. Il m’a dit qu’elle allait mourir, qu’elle n’avait aucune chance de vivre. Il me demande alors : « Peux-tu venir avec moi pour voir ta sœur ? » Quand j’ai entendu que ma sœur était malade, je suis allée dans ma chambre et j’ai prié Jésus : « Jésus, Tu es celui qui guérit, Tu guéris les malades, Tu ressuscites les morts, Tu es un Seigneur puissant, alors guéris ma sœur ! Donne-lui une longue vie ! » Mon Jésus m’a répondu : « Je guéris ta sœur, je lui donne la vie, elle ne mourra pas aujourd’hui. Va voir ta sœur ! »
Mes chers sœurs et frères, après avoir reçu ce message, je suis partie visiter ma sœur. Il y avait trois heures de voyage de Lahore à la ville où elle vivait ; j’y suis allée avec mon beau-frère. Nous sommes arrivés à la maison de ma sœur, et avons entendu la nouvelle que le docteur annonçait : ma sœur allait bientôt partir. Je suis allée dans sa chambre, toute la famille était autour de son corps mort et tous pleuraient. J’ai vu le visage de ma sœur. Tous disaient qu’elle était morte mais moi je l’ai vue comme si elle dormait. Et j’ai dit alors à ma famille : « Ne pleurez pas, elle n’est pas morte, elle dort seulement. » Ils m’ont répondu : « Tu es chrétienne, tu es folle ! Elle est vraiment morte ! » Puis mon beau-frère a ouvert la porte d’une chambre à coucher en me disant : « Ce soir, tu pourras dormir dans cette pièce, et demain, après l’enterrement, tu retourneras dans ton école. » Alors je suis allée m’asseoir dans la pièce et j’ai prié. Jésus m’a dit : « N’aie pas peur ! Crois en Moi ! Demain tu verras Ma Gloire ! Ta sœur ne mourra pas aujourd’hui. » J’étais tellement heureuse ! J’étais en paix mais toute ma famille a pleuré pendant toute la nuit.
Le jour suivant, toute la famille s’est préparée pour l’enterrement, je suis sortie de la pièce et me suis dirigée vers le lit de ma sœur, j’ai vu son visage, j’ai prié Jésus. « Tu vois, Jésus, ils sont en train de se préparer pour les funérailles - (parce qu’au Pakistan on prépare les funérailles à la maison) - Jésus, viens vers elle et montre-leur Ta Gloire ! » Après ma prière, ma sœur a ouvert les yeux, et s’est assise sur le lit. Elle était très étonnée et m’a dit : « Mais pourquoi les gens se sont-ils rassemblés dans ma chambre ? » Et quand les gens qui étaient là ont vu que ma sœur était vivante, ils se sont mis à crier, à pleurer. Ils se demandaient les uns aux autres : « Comment une morte peut-elle redevenir vivante ? » Ils ont accouru vers moi et m’ont demandé : « Qu’as-tu fait ? Comment une morte peut-elle redevenir vivante ? » J’étais très heureuse et je leur ai dit : « Ne me demandez pas à moi, demandez à ma sœur ! Elle peut vous dire ce qui s’est passé! »
La femme médecin est alors allée s’asseoir près d’elle et lui a dit : « Pour la médecine, il y a 40 heures, vous étiez vraiment morte ! Je vous ai examinée, vous étiez morte ! Comment avez-vous pu revenir à la vie ? » Ma sœur lui a répondu : « Pendant que je dormais, j’ai rêvé ; et dans mon rêve, une échelle est venue vers moi. Quand j’ai posé le pied sur l’échelle, la Lumière est venue d’en-haut, et quand j’ai levé les yeux vers le ciel, j’ai vu un homme très beau qui regardait vers moi et qui brillait dans la Gloire, il portait une couronne sur la tête. Il m’a regardée et m’a dit : « Ma fille, Je suis Jésus Christ, Emmanuel, le Fils de Dieu, Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ! Je sauve ta vie du péché et Je te donne le Salut et la Vie éternelle ; retourne et vis en Moi ! » Et là j’ai ouvert les yeux et me suis assise sur le lit. » Elle n’avait plus rien de mauvais dans son corps, elle était complètement guérie, en bonne santé. Elle s’est levée du lit et a commencé à préparer du thé et à servir à manger à tous ceux qui étaient venus à son enterrement. Puis les gens sont repartis chez eux. Elle m’a dit : « Reste avec moi quelques jours encore. Et enseigne-moi les choses concernant Jésus-Christ. Enseigne-moi davantage au sujet de Jésus. »
Alors je suis restée quelques jours avec elle. Je lui ai lu la Bible. « Jésus est venu pour nous sauver, Il est au Ciel et Il va venir bientôt, il faut qu’on se prépare, Il va nous prendre avec Lui. » Ensuite j’ai lu ce qui concerne le Baptême et elle m’a demandé : « Peux-tu me baptiser ? » et j’ai répondu : « mais moi je n’ai pas le droit ! Je ne suis pas pasteur. » Elle me dit alors : « Ici, dans cette région, il n’y a pas de chrétiens, pas de pasteur ! Et si je meurs sans être baptisée, où irai-je ? Prions Jésus. Si Jésus te donne la permission, alors tu pourras me baptiser. » C’est ainsi que nous étions dans la Foi.
Alors nous avons prié toutes les deux une nuit et une journée et Jésus m’a dit : « Baptise-la ! » - Je l’ai baptisée à la maison et après son baptême, elle se réjouissait dans le Seigneur !
Après ce baptême, je suis retournée dans mon école à Lahore. Cette école était chrétienne, toute l’équipe et le directeur étaient chrétiens. Ils savaient tous que j’étais rejetée de ma famille, que je n’avais aucun endroit où aller si ce n’était dans cette école. Et le directeur ne m’a jamais demandé : « Pourquoi es-tu venue ? » Mais ce jour-là il m’a dit : « Tu es en retard, tu n’es pas venue quand il fallait, maintenant va-t-en, je te renvoie de l’école ! »
Et c’est alors que les souffrances ont commencé. J’ai quitté l’école. Je marchais sur la route. J’ai prié Jésus : « Jésus, ce monde entier t’appartient ! Où dois-je aller ? Où est ma place ? Où irai-je ? » Jésus m’a répondu : « Va à la maison de ta sœur. » Alors je suis retournée à la maison de ma sœur. Elle m’a reçue, je suis restée avec elle. J’ai passé de bons moments avec ma sœur. Tous les jours je lui lisais la Bible. On louait le Seigneur à la maison. On étudiait tout ce qui concerne le christianisme.
Mais un jour mon beau-frère est venu me voir et m’a dit : « Pars de chez moi car à cause de toi ma femme est devenue chrétienne, et maintenant ma fille s’intéresse au christianisme. Avant que tu en fasses des chrétiennes, il faut que tu quittes la maison ! » Me voilà à nouveau sur la route, sans maison.
Mais en quittant la maison de ma sœur, j’ai aussitôt pensé à ma cousine. Elle travaillait dans un bureau du gouvernement, et vivait dans une autre ville. Je me suis dit : je vais aller chez ma cousine pour voir si elle peut me trouver du travail afin que je puisse subvenir à mes besoins.
Je suis arrivée chez ma cousine et je lui ai demandé si elle pouvait me trouver du travail. Elle m’a répondu : « Bien sûr, je peux te donner un travail. Ce soir tu restes avec moi et demain je te trouve un emploi. » Alors je suis restée une nuit avec elle et le lendemain elle m’a emmenée à la prison pour femmes et quand elle m’a amenée là, je me suis dit : elle va me donner un travail ici. Mais on m’a enfermée dans la prison. Les prisonnières qui étaient déjà là sont venues vers moi et m’ont demandé : « Qu’as-tu fait pour être ici ? » Je leur ai répondu : « Mais je suis venue ici pour trouver un travail ! » Et elles m’ont dit : « Tu es enfermée, il n’y a pas de travail pour toi ! » Je me suis assise par terre et j’ai prié Jésus : « Jésus, Tu m’as fait des promesses, Tu m’as dit que partout où j’irais tu serais avec moi ; si tu es avec moi dans cette prison, alors ça va. » J’étais assise sur le sol, je ne mangeais pas, je ne buvais pas, parce que la prison était très sale, la nourriture était mauvaise, l’eau n’était vraiment pas bonne. Pendant une semaine je n’ai ni mangé ni bu. J’ai jeûné et prié. Au bout d’une semaine, une prisonnière est venue vers moi me demander : « On t’a observée. Tu n’as ni mangé ni bu, tu as l’air en bonne santé, tu lis tout le temps dans ce livre noir et tu es en paix, tu ne t’es pas bagarrée avec nous ! Qu’est-ce qui t’arrive ? » J’ai dit à ces dames : « Ce livre, c’est la Bible, quand je mange la Bible, j’ai la nourriture nécessaire, j’ai la nourriture spirituelle, je n’ai pas faim. J’ai la paix parce que Jésus a sauvé ma vie du péché, Il m’a donné le salut et la Vie éternelle et m’a promis qu’après la mort j’irai au Ciel. Et Il a dit qu’Il serait toujours avec moi ; alors je suis en paix, je suis en bonne santé. Et je ne me bagarre pas avec vous parce que vous êtes aussi des êtres humains comme moi ici dans cette prison et je vous aime. » Les femmes se sont mise à pleurer et elles m’ont demandé : « Mais nous, est-ce qu’on peut avoir aussi le Salut, la Vie éternelle, la paix et la promesse du Ciel ? » J’ai répondu : « Mais oui, bien sûr. Si vous vous repentez de vos péchés et que vous reconnaissez Jésus comme le Sauveur, vous recevrez tout cela. » . Et ce jour-là, 7 femmes ont reçu Jésus-Christ comme leur Sauveur. Et j’’tais tellement heureuse après cela ! Tous les jours je lisais la Bible pour ces femmes. Je leur apprenais des chants, je leur apprenais à louer le Seigneur. Jour et nuit on louait le Seigneur. Les femmes recevaient de la nourriture de la maison et la partageaient avec moi. Une semaine plus tard donc, Jésus m’a donné de la bonne nourriture et de la bonne boisson.
Un mois plus tard, ma cousine est venue me visiter en prison, elle a demandé à la
gardienne : « Comment va Gulshan dans la prison ? » Et la gardienne lui a dit : « Tu penses qu’elle va comment ? Tu l’as amenée ici, elle aurait pu revenir à l’islam, mais tu sais ce qui s’est passé dans la prison ? Mes sept autres prisonnières sont devenues chrétiennes maintenant ! » Ma cousine était très fâchée contre moi. Elle dit à la gardienne : « Alors, relâche-la parce que si elle reste encore en prison, elle va faire plus de chrétiennes ! »
La vie chrétienne est une vie d’expérience et quand vous avez une expérience, vous sauvez les gens. J’ai donc quitté la prison ; j’ai vu ma sœur qui était là, à la porte, et elle m’a dit : « Allons à la maison. » J’ai répondu : « Chez toi ? Tu sais ce qu’a dit ton mari ? Ton mari n’a pas été gentil avec moi, il m’a chassée de la maison ! » Ma sœur m’a dit : « Ne t’inquiète pas pour mon mari, le jour où tu as quitté la maison mon mari a eu un accident et pendant un mois il est resté à l’hôpital. Maintenant il est à la maison et il a changé. C’est lui qui m’a envoyée ici pour te ramener à la maison. Alors, s’il te plaît, viens avec moi chez moi. » Alors j’ai suivi ma sœur chez elle, mon beau-frère m’a accueillie et j’ai passé de bons moments avec la famille de ma sœur. Les filles ont accepté Jésus comme Sauveur. On a eu vraiment des bons moments. Mais un mois plus tard, mon beau-frère a été transféré à Lahore à cause de son travail. Et il m’a dit : « Demain on va à Lahore. Nous allons habiter d’abord dans la maison de ton plus jeune frère et plus tard, nous aurons notre maison. » J’ai dit à ma sœur : « Je ne peux pas aller dans la maison de mon plus jeune frère. Sa maison m’est fermée. Je suis morte pour lui. ». Mais ma sœur m’a répondu : « Viens avec moi ! Si mon frère te dit quelque chose de mal, alors on trouvera autre chose. » J’ai donc suivi la famille de ma sœur à Lahore, chez mon jeune frère ; ils nous ont tous accueillis. J’étais surprise ! Mon frère m’a redonné ma propre chambre à coucher, une servante pour s’occuper de moi, et il a dit au chauffeur : « Où elle doit aller, tu l’emmènes ! » J’étais vraiment heureuse ! De la maison de mon frère, je pouvais aller à l’église. Parce que c’est à Lahore que j’avais été baptisée et j’avais une église et j’ai pu aller dans cette église. J’ai suivi les études bibliques. J’allais aux réunions de prière. J’étais si heureuse ! Un mois plus tard, mon frère est venu dans ma chambre et m’a dit : « Es-tu heureuse chez moi avec ma famille ? » ; j’ai répondu : « Oui, bien sûr ! Tu m’as donné tant de choses et vous êtes tellement gentils avec moi ! » Mon frère m’a dit alors : « Je vais te donner des choses encore meilleures ! Je vais t’emmener en vacances ! Mais à une condition : que tu arrêtes d’aller à l’église, de lire ta Bible, d’aller aux réunions, et que tu reviennes à l’islam ! » Alors j’ai répondu à mon frère : « Mais je ne peux pas ! Je ne peux pas cesser d’aller à l’église ! L’église est ma famille ! Jésus vient bientôt, Il veut m’emmener au Ciel et si je ne vais pas dans la famille, je ne peux pas me préparer ! Mon frère, je ne veux pas arrêter de lire la Bible, parce que quand je lis la Bible, Jésus me parle toujours et la Parole de Dieu est une Lumière à mes pieds, une Lumière sur mon sentier. Maintenant je suis dans la Lumière et il n’est pas question que je revienne aux ténèbres. Je ne veux pas couper les relations avec ces gens. Ce peuple est mon peuple. Je ne retournerai pas à l’islam parce que je suis dans la Lumière. Mon frère, je ne t’obéirai pas ! » Alors mon frère s’est mis très en colère contre moi. Il m’a dit : « Je ne veux plus te voir, pars de chez moi ! Demain, je ne veux plus te voir ici ! »
Donc le lendemain, j’ai quitté la maison de mon jeune frère. Je sortais de la maison quand, tout-à- coup, je vois mon frère aîné à la porte de la maison. Il avait une arme et il a tiré sur moi. Il m’a mise au sol et les deux frères étaient devant moi. Mon frère aîné m’a dit : « Je vais te tuer parce que tu es chrétienne ! Si tu renies cela et que tu reviens à l’islam, alors je ne te tuerai pas. » Et là, j’ai reçu la Puissance du Saint-Esprit, j’ai dit à mes frères : « Si vous ne me tuez pas, donnez-moi la garantie que je ne vais pas mourir d’un accident, il est écrit dans la Bible et le Coran que toute personne qui naît va mourir un jour, mais je ne veux pas renier Jésus. Tuez-moi dans le nom de Jésus car Jésus a dit : « Celui qui croit en moi ne mourra pas. Vous allez tuer mon corps mais vous ne pourrez pas tuer mon esprit. Au nom de Jésus, je vis pour toujours ! » Alors mon frère a essayé de me tuer, j’ai fermé les yeux, j’étais prête à mourir. Pendant une demi-heure j’ai attendu mais la balle ne sortait pas de cette arme. L’arme de mon frère ne m’a jamais atteinte. Une demi-heure plus tard, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu l’arme. Et j’ai vu devant l’arme la main puissante de Jésus et l’arme ne pouvait rien contre Jésus. Mon frère était fâché contre l’arme, il était fâché contre moi. Il m’a saisie par la main et m’a jetée de la maison. Alors je suis sortie de la maison et Jésus m’a parlé : dans Isaïe 54 verset 17 : « Personne ne te fera de mal, je défendrai mon serviteur et lui donnerai la victoire. »
Et au Nom de Jésus nous avons la victoire sur eux. Au nom de Jésus nous avons la victoire sur les mauvais esprits, sur le mal, sur la maladie, sur tout ! Ceci est arrivé en novembre 1974.
Quand j’ai quitté la maison de mon frère, je suis allée à la maison de mon « frère chrétien » Emmanuel. Il n’avait pas une grande maison, seulement une petite maison avec une chambre à coucher pour 4 enfants, la femme, le mari et moi. Nous étions sept dans une pièce ! Mais là j’étais très heureuse car là il y avait la liberté de lire la Bible, d’aller à l’église, d’aller aux réunions de prière ; j’étais vraiment heureuse dans la maison de « mon frère chrétien » Emmanuel. Un mois plus tard, Jésus m’a parlé encore. Il m’a dit : « Maintenant tu es prête pour mon ministère. » Un pasteur m’a rendu visite, m’a invitée dans son église et m’a dit : « Le jour du Nouvel An tu vas venir chez moi, et tu vas partager le message à l’église. »
C’est en 1975 que j’ai donc commencé le ministère dans cette église au Pakistan. J’ai pu parler à tout ce peuple du Pakistan et ce soir-là, beaucoup sont venus au Seigneur et ont reçu la foi. Je vis par la foi, je marche par la foi. Un jour, par la grâce de Dieu, des frères et sœurs chrétiens m’ont soutenue et j’ai pu acheter une maison à Faisalabad. Quand j’ai eu cette maison, Jésus m’a donné quatre enfants, des orphelins qui n’avaient plus de famille, trois filles et un garçon. Alors j’étais heureuse, j’avais une famille, je pouvais aider cette famille, soutenue par la foi. Mais un jour, en 1979, le « frère chrétien » Bernard qui venait d’Angleterre est venu me voir au Pakistan et m’a invitée à aller en Angleterre. Je lui ai dit : « Je vais d’abord prier et si Jésus m’en donne la permission alors j’irai en Angleterre. » Il est alors reparti en Angleterre.
En 1981, Jésus m’a donné la permission pour partir vers l’Angleterre. J’ai écrit au « frère chrétien » Bernard : « Je viens en Angleterre. » En octobre 1981 j’ai atterri à l’aéroport de Heathrow et là j’ai vu les gens qui parlaient anglais. Je ne comprenais rien car je ne connaissais pas l’anglais. Car mon père m’avait dit : « Tu es ma fille et tu n’apprendras jamais l’anglais parce que c’est la langue des chrétiens. » Donc je ne connaissais pas l’anglais. J’avais un visa pour six mois mais j’ai demandé un visa pour trois mois seulement parce que je ne pourrais pas vivre en Angleterre. J’avais donc atterri en Angleterre fin octobre, et je parlais d’église en église. Mais Jésus m’a gardée là pendant deux ans.
Deux ans plus tard, en 1983, j’ai lu un premier livre en anglais. Et beaucoup de personnes de plusieurs nationalités sont venus au Seigneur grâce à mon témoignage.
Après avoir écrit mon livre en anglais, le 15 juillet 1984, je suis rentrée au Pakistan. Mes enfants étaient très contents, on a passé de bons moments. J’avais prévu de rester jusqu’au mariage de ma fille, et de retourner ensuite en Angleterre. En septembre, l’église de Lahore m’a invitée ; alors j’ai emmené mes enfants et je suis partie à Lahore pour prêcher. Après la prédication, nous sommes retournés à la maison, à Faisalabad, mais en arrivant, nous avons découvert que notre voisin musulman avait pris ma maison. Il est venu à ma rencontre sur la route avec une arme et il m’a dit : « Si tu mets un pied dans cette maison, je te tue, toi et tes enfants. » Et soudain il a tué une de mes filles. Ma fille est morte, là, sur la route. A la vue de la mort de ma fille, choquée, j’ai été paralysée. Je ne pouvais plus parler et personne ne nous aidait. Personne, aucun prêtre, aucun chrétien, aucun voisin, personne. Une semaine plus tard, mon neveu est venu, il a enterré ma fille, nous a emmenés, moi et mes trois autres enfants, à Lahore. Il a fait vraiment de bonnes choses pour mes enfants. Mais moi j’étais au lit. Je n’avais plus d’espoir, je ne pouvais plus parler, j’étais prête à mourir ! Pendant neuf mois, Jésus ne m’a pas parlé une seule fois ! Tous les jours je pensais à la mort. J’ai renvoyé mon billet en Angleterre en disant à la famille là-bas que je ne reviendrai pas en Angleterre et les amis, Suzanne et Christopher ont jeûné pour moi en Angleterre.
Mais Dieu m’a fait changer d’avis et je décidai de repartir en Angleterre. Mais je ne pouvais pas parler, comment retourner là-bas ? Je continuais à penser à la mort. Neuf mois plus tard, le jour de Pâques, en 1985, Jésus m’a parlé, Il m’a dit : « Va en Angleterre, J’ouvre la porte pour ce ministère dans plusieurs pays différents. » J’ai répondu à Jésus : « Comment pourrais-je y aller ? Je ne peux plus parler, ni me lever, ni marcher, comment vais-je pouvoir y aller ? Alors laisse-moi s’il te plaît au Pakistan et je vais mourir au Pakistan. » Jésus m’a répété : « Va en Angleterre ! ». J’ai répondu : « Non, Seigneur…mais si c’est Ta volonté, alors je suis d’accord pour y aller. » Alors j’ai écrit à la famille de Suzanne et je lui ai demandé qu’elle me renvoie mon billet pour aller en Angleterre.
Mon jeune frère est mort d’une crise cardiaque en 1988, et je priais toujours pour lui. Et au bout de vingt ans pendant lesquels je ne l’avais pas vu, j’ai reçu une réponse à ma prière.
En 1991, mon jeune frère m’a téléphoné du Pakistan en Angleterre et il m’a dit : « Gulshan, viens au Pakistan, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. » Alors j’ai prié Jésus : « Jésus, est-ce Ta volonté ? » Jésus m’a répondu : « Va au Pakistan ! » En mars 1991, je suis allée au Pakistan. Quand j’ai atterri à l’aéroport de Lahore, j’ai vu mon jeune frère avec toute sa famille qui m’attendait. Il m’a accueillie et m’a annoncé : « Gulshan, je suis chrétien maintenant ! » J’ai alors demandé à mon frère : « Et comment es-tu devenu chrétien ? » Il m’a répondu : « Je suis mort d’une crise cardiaque à l’hôpital. Mais quand je suis mort, mon corps est resté à l’hôpital mais moi je suis allé à un endroit où il n’y avait que du feu et de mauvaises créatures, des gens terribles qui s’entretuaient. J’étais là et je hurlais, je criais : quelqu’un peut-il m’aider à sortir d’ici ? » - Quand j’ai été fatigué d’appeler à l’aide, j’ai vu une petite lumière comme une étoile et cette petite lumière grandissait, grandissait, devenait de plus en plus grosse et dans cette grande lumière j’ai vu un grand trône magnifique et j’ai vu Jésus assis sur ce trône et j’ai vu une foule de gens autour de Jésus qui chantaient : « Roi des rois, Seigneur des seigneurs, Dieu Tout-Puissant ! Alleluia ! »
Et mon frère est allé vers Jésus et il a crié à haute voix : « Aie pitié de moi ! Sors-moi de ce lieu plein de flammes. » Alors Jésus l’a regardé et lui a dit : « Je te sauve de tes péchés. Je te donne la Vie éternelle et le Salut ! Je veux que tu sois avec moi ! » Mon frère m’a raconté encore : « La vie est alors revenue dans mon corps. Je me suis levé du lit, je me suis habillé, j’ai voulu ouvrir la porte mais la porte de ma chambre était fermée de l’extérieur. Alors je me suis assis au bord du lit et j’ai attendu que quelqu’un vienne. Le lendemain toute la famille était là, attendant à l’extérieur de l’hôpital le corps mort, et a demandé au docteur : « S’il vous plaît, donnez-nous le corps. » Le docteur leur a dit : « Je vais d’abord vous donner un papier, ensuite je vais envoyer quelqu’un chercher le corps et il va vous le donner. » Le médecin a donc envoyé un homme chercher le corps dans la chambre de mon frère mais quand cet homme a ouvert la porte, il a vu sur le lit quelqu’un assis, vivant ! Il n’y avait pas de corps mort ! Effrayé il a couru vers le médecin et lui a demandé : « Mais qui est mort dans cette chambre ? » Et le médecin a répondu : « Monsieur S. est mort » Mais l’homme reprit : « Mais il n’y a pas de corps ! » Alors le docteur étonné a couru vers la chambre et il a vu mon frère assis sur le lit et il lui a demandé: « Mais, monsieur, qu’est-ce qui s’est passé ? Pour la médecine, vous étiez mort d’une crise cardiaque. J’ai débranché les machines et j’ai écrit ce rapport pour dire que vous étiez mort ! Comment pouvez-vous être vivant ? » Mon frère a alors raconté au docteur tout son témoignage, ce qui s’était passé pour lui. Puis mon frère a demandé au médecin : « Vous êtes chrétien ? Cet hôpital est-il chrétien ? Alors organisez mon baptême ! Je ne peux pas sortir de cet hôpital sans être baptisé. » Le docteur a alors appelé l’aumônier qui a baptisé mon frère. Après son baptême il est sorti de l’hôpital et sa famille était là en train d’attendre son corps ! Quand ils l’ont vu sortir vivant, ils étaient tous heureux.
Mes chers sœurs et frères, pendant vingt ans j’ai prié. N’abandonnez pas la prière, continuez à prier et un jour vous aurez la réponse à votre prière ! J’ai maintenant de bonnes relations avec ma famille car mon frère est chrétien au Pakistan. Je prie régulièrement. Ma famille a maintenant trois témoignages : ma sœur est venue à Jésus alors qu’elle était morte, elle a reçu la vie au travers de Jésus et elle est devenue chrétienne ; elle a deux filles qui ont reçu Jésus à travers leur mère ; mon neveu a aussi reçu Jésus-Christ et mon frère a reçu Jésus quand il était mort d’une crise cardiaque, sans vie, sans espoir, c’est là qu’il a reçu le Seigneur. Quand mon frère était musulman, il faisait de bonnes choses ; il priait cinq fois par jour, et la nuit, il jeûnait un mois, il allait chaque année en pèlerinage, il sacrifiait chaque année un bouc et un agneau, il donnait de l’argent aux pauvres, mais tout cela c’était de la religion. Mes chers frères et sœurs, c’est écrit dans la Bible, sans Jésus-Christ nous n’avons pas le pardon des péchés, il n’y a pas de salut ni de Vie éternelle sans Jésus-Christ ! Aucune des religions sans le Christ ne donne le salut ni la vie éternelle et ne conduit au Ciel. Vous avez de la chance car vous croyez en Jésus-Christ. Nous ne pouvons pas être faibles dans la Foi. On devient fort dans la Foi ! On se prépare pour Jésus-Christ. Vous vous aimez les uns les autres, vous vous aidez les uns les autres. Vous vous joignez à la famille, vous lisez la Bible et vous allez aux réunions, et vous amenez les gens à Son Trône, vous sauvez des gens. Et vos frères et sœurs, vos familles, vous pouvez les amener à la Lumière (ceux qui sont dans les ténèbres), et alors vous irez vers le Seigneur, au Ciel et vous verrez les trônes magnifiques et la Gloire de Dieu ! Et une maison magnifique et vous vivrez avec le Père et avec Jésus-Christ dans le Ciel. Alors, s’il vous plaît, préparez-vous pour Son Royaume ! La vie chrétienne est une vie d’expérience. Vous parlez à Jésus, vous marchez avec Jésus, et vous vous préparez pour Son Royaume.

Témoignage enregistré le 10 février 1999 à La-Chaux-de-Fonds

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